L'alliance franco-allemande vise les lignes de vie pétrolières de la Russie
La France et l'Allemagne sont à l'avant-garde d'une offensive agressive pour paralyser le secteur énergétique de la Russie, exhortant l'UE à inclure Lukoil et sa branche commerciale Litasco dans le 19e paquet de sanctions du bloc. Cet effort coordonné vise à étrangler ce qu'ils décrivent comme "la capacité de Moscou à exporter son pétrole" - un flux de revenus vital finançant les opérations militaires de la Russie.
Derrière des portes closes, Paris et Berlin font pression pour des mesures plus complètes visant non seulement les géants du pétrole eux-mêmes, mais aussi la flotte de pétroliers fantômes de la Russie et les commerçants de pays tiers permettant l'évasion des sanctions. Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés alors que des responsables de l'UE rencontrent leurs homologues américains à Washington cette semaine pour harmoniser leur approche.
La Hongrie risque de résister à ces mesures, ayant bloqué des efforts similaires auparavant. Mais la proposition franco-allemande a du poids - elle éliminerait des exemptions spéciales qui ont permis à des entreprises comme Rosneft de continuer leurs opérations malgré les restrictions antérieures.
Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a clairement exprimé la position de Washington : "Nous sommes prêts à intensifier la pression sur la Russie, mais nous avons besoin que nos partenaires en Europe suivent." L'administration Trump a pris des mesures indirectes en doublant les tarifs sur l'Inde à 50 % en raison de ses achats continus de pétrole russe, bien que Trump lui-même ait évité des sanctions directes contre Poutine.
J'ai observé que la Russie s'est remarquablement adaptée aux sanctions précédentes en réacheminant le commerce à travers l'Inde et la Chine. Ce paquet semble conçu pour enfin combler ces échappatoires en ciblant les entreprises chinoises fournissant des technologies militaires et en restreignant l'accès aux entreprises étrangères fournissant des articles interdits.
La proposition comprend également des restrictions de visa, des sanctions portuaires et des interdictions de services d'IA qui pourraient bénéficier à l'armée russe. Les ambassadeurs de l'UE étant déjà informés, nous devrions voir des propositions formelles dans les jours à venir - bien que la liste finale puisse changer au cours des négociations.
Cela pourrait être le moment où les sanctions infligent enfin la douleur économique qu'elles ont promises. Les prix du pétrole ont déjà réagi nerveusement, le pétrole brut WTI chutant de plus de 5 % alors que les marchés anticipent des perturbations potentielles de l'approvisionnement et des retombées géopolitiques.
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L'alliance franco-allemande vise les lignes de vie pétrolières de la Russie
La France et l'Allemagne sont à l'avant-garde d'une offensive agressive pour paralyser le secteur énergétique de la Russie, exhortant l'UE à inclure Lukoil et sa branche commerciale Litasco dans le 19e paquet de sanctions du bloc. Cet effort coordonné vise à étrangler ce qu'ils décrivent comme "la capacité de Moscou à exporter son pétrole" - un flux de revenus vital finançant les opérations militaires de la Russie.
Derrière des portes closes, Paris et Berlin font pression pour des mesures plus complètes visant non seulement les géants du pétrole eux-mêmes, mais aussi la flotte de pétroliers fantômes de la Russie et les commerçants de pays tiers permettant l'évasion des sanctions. Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés alors que des responsables de l'UE rencontrent leurs homologues américains à Washington cette semaine pour harmoniser leur approche.
La Hongrie risque de résister à ces mesures, ayant bloqué des efforts similaires auparavant. Mais la proposition franco-allemande a du poids - elle éliminerait des exemptions spéciales qui ont permis à des entreprises comme Rosneft de continuer leurs opérations malgré les restrictions antérieures.
Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a clairement exprimé la position de Washington : "Nous sommes prêts à intensifier la pression sur la Russie, mais nous avons besoin que nos partenaires en Europe suivent." L'administration Trump a pris des mesures indirectes en doublant les tarifs sur l'Inde à 50 % en raison de ses achats continus de pétrole russe, bien que Trump lui-même ait évité des sanctions directes contre Poutine.
J'ai observé que la Russie s'est remarquablement adaptée aux sanctions précédentes en réacheminant le commerce à travers l'Inde et la Chine. Ce paquet semble conçu pour enfin combler ces échappatoires en ciblant les entreprises chinoises fournissant des technologies militaires et en restreignant l'accès aux entreprises étrangères fournissant des articles interdits.
La proposition comprend également des restrictions de visa, des sanctions portuaires et des interdictions de services d'IA qui pourraient bénéficier à l'armée russe. Les ambassadeurs de l'UE étant déjà informés, nous devrions voir des propositions formelles dans les jours à venir - bien que la liste finale puisse changer au cours des négociations.
Cela pourrait être le moment où les sanctions infligent enfin la douleur économique qu'elles ont promises. Les prix du pétrole ont déjà réagi nerveusement, le pétrole brut WTI chutant de plus de 5 % alors que les marchés anticipent des perturbations potentielles de l'approvisionnement et des retombées géopolitiques.