Adidas émet des baskets NFT ! Collaboration avec STEPN – "gagne de l'argent en courant". Que prépare donc le géant du sport ?

Adidas a décidé de s'impliquer aussi dans le jeu de la chaîne ! Et pas juste s'impliquer, mais avec toute l'ampleur. STEPN, le créateur de ce jeu "cours et gagne de l'argent" sur la blockchain, a annoncé une collaboration avec Adidas. Maintenant, nous avons une série limitée de baskets virtuelles NFT. Je suis choqué par les prix – 10 000 GMT, c'est environ 2500 dollars ! Pour quoi ? Pour des pixels en forme de chaussures !

La première série – seulement 1000 paires de baskets STEPN x adidas Genesis. Elles sont ornées du logo STEPN en forme d'éclair et des trois bandes Adidas. Ces "chefs-d'œuvre" virtuels seront lancés sur la blockchain Solana et seront vendus sur MOOAR.

Shiti Mangani, directeur de STEPN, déclare que l'objectif principal est "la stimulation des communautés Web3". Oui, bien sûr. Pas rassembler de l'argent, mais "stimulant des communautés" ! Il fait également allusion de manière vague à des "produits communs récompensant pour la course". Mais les détails - chuuut, secret !

Ces baskets virtuels pourront être achetés par le biais d'une loterie à partir du 17 avril. Mais seulement si vous possédez déjà d'autres NFT d'Adidas ou STEP. Et pour les simples mortels, les ventes ouvriront du 18 au 21 avril. Quelle démocratie !

Adidas essaie depuis deux ans d'avoir l'air moderne et "dans le coup" - ils ont lancé le projet NFT "Into The Metaverse", créé le studio Web3 "/// Studio". En mai 2023, ils ont commencé à collaborer avec Tokenproof pour une sorte de "vérification tokenisée". C'est pas clair ? Moi non plus.

En août de l'année dernière, ils ont lancé avec BAPE des baskets en édition limitée Triple-White Forum 84. Et ils ont fièrement annoncé qu'il s'agissait du "premier cas de vente d'actifs numériques aux enchères". Waouh, quel accomplissement !

Honnêtement, tout cela ressemble à une tentative désespérée d'Adidas de rester pertinent à l'ère numérique. La question se pose : savent-ils encore fabriquer de vraies baskets ? Ou maintenant, ce ne sont que des virtuelles à des prix exorbitants ? Il semble que "gagner en courant" ne concerne pas les utilisateurs, mais les poches des entreprises.