Je suis resté là, fixant cette massive bête en bronze - 3,5 tonnes de métal brillant et d'arrogance. Ce bull n'est pas juste une statue ; c'est l'incarnation de l'illusion de soi de Wall Street. Créé par Arturo Di Modica en '89 pour un joli $350k (, ce qui serait environ $830k aujourd'hui - parlons d'inflation !).
L'histoire derrière cette chose est presque comique. Di Modica l'a littéralement déposée au beau milieu de la nuit sans permission - une installation d'art guerrière ! Les autorités l'ont d'abord détestée, mais le public est tombé amoureux de ce symbole de "résilience économique" après le krach de '87. Finalement, ils l'ont déplacée de façon permanente à Bowling Green.
Ce qui m'énerve, c'est comment ce bull est devenu un tel piège à touristes. Tout le monde touche ses parties pour "la chance financière" - comme si frotter du bronze pouvait d'une manière ou d'une autre transférer la richesse des 1% au reste d'entre nous ! Une pure superstition déguisée en sagesse financière.
La véritable ironie est survenue en 2017 lorsqu'ils ont installé la statue "Fearless Girl" faisant face au bull. Une petite figure censée représenter l'autonomisation des femmes dans la finance - alors que le système financier réel continue d'être dominé par des hommes en costume faisant des accords en coulisses sur des plateformes de trading.
Ce bull représente tout ce qui ne va pas dans notre système financier : l'optimisme aveugle, l'agression et le mythe selon lequel les marchés ne font que monter. Pourtant, je ne peux m'empêcher d'admirer l'audace de l'artiste qui a déposé une immense sculpture non autorisée devant le temple du capitalisme et les a contraints à l'accepter.
Où l'art rencontre la finance ? Plutôt où la propagande rencontre les touristes. La bête en bronze veille sur un système truqué depuis le départ.
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Taureau de Wall Street : ma relation amour-haine avec l'icône en bronze de la finance
Je suis resté là, fixant cette massive bête en bronze - 3,5 tonnes de métal brillant et d'arrogance. Ce bull n'est pas juste une statue ; c'est l'incarnation de l'illusion de soi de Wall Street. Créé par Arturo Di Modica en '89 pour un joli $350k (, ce qui serait environ $830k aujourd'hui - parlons d'inflation !).
L'histoire derrière cette chose est presque comique. Di Modica l'a littéralement déposée au beau milieu de la nuit sans permission - une installation d'art guerrière ! Les autorités l'ont d'abord détestée, mais le public est tombé amoureux de ce symbole de "résilience économique" après le krach de '87. Finalement, ils l'ont déplacée de façon permanente à Bowling Green.
Ce qui m'énerve, c'est comment ce bull est devenu un tel piège à touristes. Tout le monde touche ses parties pour "la chance financière" - comme si frotter du bronze pouvait d'une manière ou d'une autre transférer la richesse des 1% au reste d'entre nous ! Une pure superstition déguisée en sagesse financière.
La véritable ironie est survenue en 2017 lorsqu'ils ont installé la statue "Fearless Girl" faisant face au bull. Une petite figure censée représenter l'autonomisation des femmes dans la finance - alors que le système financier réel continue d'être dominé par des hommes en costume faisant des accords en coulisses sur des plateformes de trading.
Ce bull représente tout ce qui ne va pas dans notre système financier : l'optimisme aveugle, l'agression et le mythe selon lequel les marchés ne font que monter. Pourtant, je ne peux m'empêcher d'admirer l'audace de l'artiste qui a déposé une immense sculpture non autorisée devant le temple du capitalisme et les a contraints à l'accepter.
Où l'art rencontre la finance ? Plutôt où la propagande rencontre les touristes. La bête en bronze veille sur un système truqué depuis le départ.