Le Tag KOL d'Arkham : L'outil de surveillance Crypto que je n'ai jamais demandé

Donc Arkham vient de déployer cette fonctionnalité "KOL Tag" ciblant les utilisateurs X avec plus de 100K abonnés. Appelez-moi paranoïaque, mais cela a l'odeur d'une autre couche de surveillance crypto déguisée en "outil utile."

En tant que personne ayant passé des années dans cet espace, je trouve profondément troublant que nous normalisons le suivi des portefeuilles des voix influentes. Bien sûr, ils qualifient ces personnes de "Leader d'Opinion Clé", mais appelons les choses par leur nom – surveillance ciblée des utilisateurs de crypto hautement profilés.

La plateforme de données crypto affirme que cette fonctionnalité permet aux utilisateurs de "suivre les portefeuilles de figures influentes." Traduction : espionner ce que ces personnes achètent, vendent et détiennent. Et comme c'est pratique que "certaines zones" soient exclues en raison de "juridictions légales" – car même eux savent que cela franchit certaines lignes de vie privée sérieuses.

J'ai vu des dizaines de plateformes de trading introduire des fonctionnalités de plus en plus intrusives sous le prétexte de "transparence", mais cela semble particulièrement intrusif. Avoir 100 000 followers sur X rend-il soudainement vos mouvements financiers des biens publics ? Apparemment, Arkham le pense.

Tout cela sent le capitalisme de surveillance dont la crypto était censée nous aider à échapper. Au lieu de créer des outils qui améliorent la confidentialité et la souveraineté personnelle, nous voyons des moyens plus sophistiqués de surveiller les activités des autres.

Quelle est la prochaine étape - des alertes automatisées lorsque qu'un KOL déplace ses fonds ? Des marchés de prédiction pariant sur leurs prochaines transactions ? Cette échelle glissante d'invasion de la vie privée acceptable nécessite une sérieuse réaction de la part de la communauté.

Pour une technologie née des idéaux cypherpunk, nous semblons en effet à l'aise avec une surveillance de plus en plus centralisée. Peut-être que je suis démodé, mais je me souviens quand la confidentialité financière était considérée comme une fonctionnalité, pas un défaut.